En fait, trois textes seront présentés simultanément : le PLF, le PLFSS (projet de loi de finances de la sécurité sociale) et la loi de programmation des finances publiques (pour les 5 ans qui viennent).
J’ai assisté cet après midi à la première des 4 réunions prévues sur le sujet consacrée au cadre macro-économique dans lequel s’inscrit le PLF. Nous aborderons ensuite les dépenses, puis les recettes (qui restent dynamiques en particulier au niveau de l’import de les sociétés confirmant qu’un bon impôt est un impôt à assiette large et à taux limité), avant une séance conclusive.
Si on peut saluer la méthode qui permet d’anticiper l’approche du PLF, il n’est pas certain que cela permette d’influer sur son contenu. Nous aurons l’occasion de le faire lors de son examen au cours de l’automne au Senat.
Aux côtés de Jean-François Husson, rapporteur général du budget, et de Christine Lavarde, whip de la commission des finances, mais aussi de mon collègue Bernard Delcros (également membre du bureau de la commission), nous avons entendu les présentations des Ministres Bruno Le Maire et Gabriel Attal, avant d’intervenir dans le débat.
L’objectif demeure de maintenir le déficit public à 5% du PIB pour garder la trajectoire sur laquelle le pays est engagé. En conséquence, la suppression de la CVAE se fera en deux ans (23 et 24) et non en une seule fois. Ce serait d’abord la part départementale qui serait supprimée. La hausse des dépenses publiques est limitée à 0,6% en affichage. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce point lors de la prochaine séance.
Ces objectifs renvoient aussi à la réforme engagée de l’allocation chômage et à la réforme de la retraite, sans que la moindre précision n’ait été donnée à ce stade ni sur la portée, ni sur le calendrier, ni sur les modalités.
Les pistes de travail portent désormais sur la reconduction d’un bouclier gaz et électricité, mais à un niveau plus élevé, donc avec un coût plus conséquent pour les ménages, le maintien de la TICFE et un dispositif exceptionnel pour les ménages modestes.