Le pire serait en effet que la crise gèle les investissements, limite les projets, alors qu’au contraire c’est le moment, en sortie de crise, d’accélérer, d’investir. Le coût du crédit y aide bien sûr, mais la hausse constatée de l’endettement des entreprises peut aussi inquiéter, d’autant qu’il est déjà un des plus élevés des pays européens. On sait que les PGE ont été utiles, mais ils ne doivent pas annihiler tous nouveaux investissements. Il convient donc de soutenir encore et toujours l’investissement en sortie de crise. C’est la raison pour laquelle l’agence a voulu, cette année, valoriser collectivement les entreprises qui investissent dans le Cantal.
Nous devons en effet, pour préserver la capacité d’investissement des entreprises, conforter leurs fonds propres qui constituent bien la vraie richesse de notre économie. En 2020, nous en avons détruits 50 milliards sur l’ensemble de notre système productif français. Il nous faut impérieusement réalimenter notre appareil productif et concrétiser notre ambition de reconquête industrielle. Cela passe par un investissement innovant aussi dans son financement. C’est le sens du message que l’agence par la voix de Valérie Semeteys et la mienne, a voulu transmettre.