La période actuelle suscite en effet des inquiétudes quant à nos capacités à faire (augmentation des coûts), à se projeter, à revoir un modèle qui semble à bout de souffle, victime d’une inflation qui inquiète.
La place des communes dans notre démocratie de proximité soit être réaffirmée avec force.
Merci au bar le Mercoeur, à deux pas de la mairie d’Allanche, de nous avoir bien accueilli dans une ambiance conviviale.
La question des déchets (collecte et traitement) a aussi été au cœur des échanges, l’évolution des coûts et le risque de baisse du niveau de service inquiètent dans ce domaine comme dans d’autres.
La question énergétique et le maillage du territoire en bornes électriques pour répondre aux enjeux des véhicules électriques ont été rappelés avec les engagements du Département et le soutien de la Region.
Le sujet de la RD16, fermée suite à un glissement de terrain, ayant aussi entraîné la fermeture de la salle polyvalente et du camping de Saint-Saturnin, reste un sujet sensible sur le secteur. Une étude en cours devrait permettre de disposer bientôt d’éléments techniques objectifs pour envisager des réponses adaptées.
Le transfert de la compétence de l’eau a été au cœur des débats. Garder l’initiative aux communes, ou à minima aux syndicats intracommunautaires, est une volonté des élus locaux qu’il faut respecter dans l’intérêt de la qualité et du coût du service pour les usagers, même s’il convient de laisser la possibilité à ceux qui le souhaiteraient de s’appuyer sur les communautés de communes. Des décisions seront à prendre en fonction de stravaux en cours conduits par le Conseil départemental et plus encore de la publication des décrets à venir précisant les modalités de mise en œuvre de la loi 3 DS, que je n’ai pas votée car elle maintient la date de transfert obligatoire en 2026. Plus largement la gestion de cette compétence et le coût du service pour les usagers sont au cœur des préoccupations de tous les élus.
Nous avons aussi pu balayer de nombreuses préoccupations essentielles pour les communes qui doivent être prises en compte :
Autant de dossiers que je m’engage à suivre et à soutenir dans le cadre d’un montage des dossiers de demande de subvention toujours plus ardu pour des élus locaux dépourvus de véritables moyens pour le faire. Nous devrons aussi revenir sur les biens de section que nous n’avons pas eu le temps de traiter.
De même, les inquiétudes qui pèsent sur les budgets communaux du fait de la hausse de l’énergie doivent nous inviter à beaucoup de prudence au regard des risques de baisse de dotations qui existent par ailleurs à moyen terme. Nous avons à cet égard largement évoqué les perspectives budgétaires et la situation actuelle des finances publiques de notre pays.