🟦 Région #auvergnerhonealpes : Convention TER 2024 – 2033 et Mobilités positives du quotidien : Cap sur 2035.
🔷 Pas moins de 3 réunions de la commission des transports que je préside, ont permis de partager les enjeux de cette question majeure qui engage l’avenir de notre territoire, grâce en particulier à l’engagement et à la pédagogie du Vice-président aux transports Frédéric Aguilera et du conseiller délégué Paul Vidal.
🔹La convention TER 24-33 vise à renforcer la qualité de service et préparer l’ouverture à la concurrence en profitant au mieux des 10 ans qui s’ouvrent.
Cette nouvelle convention est centrée sur l’usager et les besoins de mobilité. Il s’agit d’une étape cruciale dans l’évolution du transport ferroviaire régional, mettant l’accent sur la qualité de service via des pénalités imputées à la SNCF ; l’augmentation de l’offre et l’ouverture à la concurrence autour de 5 lots géographiques.
On peut en espérer un premier choc d’offre de 10% et l’instauration d’une nouvelle relation avec une SNCF prestataire.
Soulignons aussi que cet engagement pour 10 ans correspond à la fois aux possibilités maximales que nous offre la loi et à un engagement pris par le Président Laurent Wauquiez.
🔹 Deuxième sujet majeur : La feuille de route Cap 2035 relative aux « Mobilités positives du quotidien » qui poursuit des complémentarités de modes de transport et non des oppositions.
Les principales orientations partagées et validées sont :
📎 Le recentrage des interventions de la région sur ses compétences d’Autorité Organisatrice,
📎 Le choc d’offres des transports collectifs et ses 30% d’augmentation de l’offre TER, nécessitant 5,7 milliards d’euros d’investissements (3 milliards pour le matériel roulant soit 260 millions d’euros par an, et 2,7 milliards sur les infrastructures dont 2,2 au titre des péages et 500.000 d’euros notamment pour les « petites lignes »), et un doublement de l’offre Cars Région,
📎 L’enjeu de décarbonation des mobilités routières,
📎 La poursuite du développement des vélo-routes,
📎 La fluidification du parcours usager s’appuyant en particulier sur le dispositif Oùra dematérialisé et une politique vélo en gare,
📎 L’organisation de la concertation territoriale notamment autour des assises des RER d’une part et de la décarbonation de la route d’autre part, mais aussi de l’animation des 25 bassins de mobilités.
🔷 Aujourd’hui, la Région octroie 590 millions d’euros à la SNCF par an pour les commandes TER qu’elle lui passe. L’objectif est d’améliorer la qualité de cette offre, mais aussi le maintien d’une politique de sécurité en gare et dans les trains.
Enfin, le CPER mobilité est toujours en cours de discussion avec l’Etat dont les engagements financiers ne sont pas à cette heure à la hauteur des enjeux.
❗️L’adoption de ce rapport marque une étape importante, l’engagement d’une ambition nouvelle et forte.
Le Cantal y aura toute sa place, avec mes collègues conseillers régionaux Bruno Faure, Martine Guibert et Angélique Brugeron, nous y veillerons.