A l’issue d’une heure de rencontre avec Michel Barnier, à l’initiative de mon collègue Cédric Vial, sénateur de la Savoie (sur la photo avec mon collègue Jean-Baptiste Blanc), je mesure encore mieux combien sa hauteur de vue nous manque, manque au pays. Son analyse est intéressante au plus haut point. Il a su rendre à la politique la dignité qui lui manque tant, et renouer le lien de confiance avec le pays grâce à son action de vérité et de sincérité. L’irresponsabilité des députés de gauche et d’extrême droite a privé en décembre dernier le pays d’un responsable qui aurait pu permettre que les deux ans qui nous séparent encore de la prochaine élection présidentielle soient utiles. Sa hauteur de vue et son sens des responsabilités seraient tellement utile pour le pays. Son courage et sa notoriété européenne auraient pu rendre à la France un espoir qui lui fait tant défaut aujourd’hui, alors qu’elle s’enferme entre resignation et colère. Retrouvez son denier ouvrage : « ce que j’ai appris de vous » : Extraits :
« Au fil de ma vie et de mon engagement, depuis mon « pays » de Savoie jusqu’à Matignon, j’ai eu la chance de rencontrer un grand nombre de citoyens de France et du monde. Car la politique est avant tout une aventure humaine faite de chemins croisés.Ce livre parle de vous, de nous : agriculteurs, étudiants, bénévoles, artisans, syndicalistes, retraités, ouvriers, élus, dirigeants d’entreprise, professeurs, fonctionnaires et tant d’autres.
Ces rencontres ont pu m’émouvoir, me fasciner, m’enthousiasmer, m’indigner parfois, me mettre au défi souvent. J’y ai toujours été attentif, porté par une conviction profonde : chacun est nécessaire.
Je veux ici vous raconter les plus marquantes, celles dont j’ai tiré un enseignement. Ce n’est pas un livre de Mémoires. Je ne donne pas de leçons. Je transmets celles que vous m’avez inculquées. Elles sont drôles, solennelles, étonnantes, publiques ou privées.
Et éclairent, je l’espère, l’homme que je suis et la façon dont je conçois la politique.
J’en profite aussi pour vous raconter les coulisses de certains grands événements et des lieux de pouvoir, et brosser les portraits de celles et ceux qui les occupent. J’espère que ce livre pourra encourager ses lecteurs, notamment les plus jeunes, à s’engager dans la vie de la cité. Je l’ai écrit avec humilité, passion et sincérité. Je ne me suis pas censuré ! »
