













Seul le pôle régalien avec le maintien des ministres sortants à l’Interieur, aux Armées et aux Affaires étrangères, et l’arrivée de Gérald Darmanin à la justice, semble cohérent et fort. On peut y ajouter Manuel Valls aux Outre-mers qui montre une intention forte en direction de ces territoires aujourd’hui en proie à de nombreux défis.
J’avoue ma très grande perplexité quant à l’arrivée de Mme Borne à l’Education nationale. J’espère qu’elle sera en capacité de traiter nos territoires qui ont besoin d’une approche qui ne soit pas que quantitative et qui prenne en compte l’aménagement du territoire.
Un domaine, qui comme celui de l’éducation nationale et de la santé, va manquer de continuité avec l’arrivée d’un nouveau ministre avec lequel il va falloir réengager le dialogue qui était particulièrement constructif avec sa prédécesseur Catherine Vautrin, qui retrouve un portefeuille qu’elle connaît bien.
Le pôle économie et finances voit arriver de nouvelles têtes alors que le défi du budget est le plus important et le plus urgent que nous ayons à relever. Eric Lombard, que j’ai eu l’occasion de fréquenter à la Caisse des Dépôts et Consignations, présente de vrais gages de sérieux budgétaire. Il devra agir vite, fort et bien. Son profil plus technique que politique est-il un atout ou une limite? Nous le mesurerons très vite.














Je note aussi en le regrettant que le Massif Central est toujours autant absent des Gouvernements successifs de notre pays depuis 2017.













