L’occasion d’évoquer en particulier les travaux de rénovation du CPI de La Chapelle qui nécessitent un investissement conséquent pour les communes du secteur : On va examiner si un cofinancement est possible pour la part restant désormais à la charge des communes en complément des 65% financés par le Département.
Le sujet majeur de Celoux est celui d’un bâtiment communal dont la restructuration passée n’a pas permis un réel usage et pour lequel la commune n’a pas de moyens financiers à hauteur des enjeux. Une cession pourrait être envisagée. Il s’agit de bénéficier d’abord d’une estimation des domaines puis de faire une publicité en espérant qu’un privé puisse s’intéresser à ce bel ensemble mais qui nécessite des travaux. Je m’engage à accompagner au mieux la commune pour lui retirer cette épine du pied afin qu’elle puisse faire face à ses autres besoins : isolation de la salle du Moulin, réfection voirie et AEP…
Chazelles dispose d’une belle capacité à mobiliser sa population pour réaliser en direct certains travaux comme ceux de la salle polyvalente et va poursuivre cette expérience pour le local de chasse. L’électrification de la cloche de l’église est le projet 2021 pour valoriser ce patrimoine sensoriel que le Sénat a récemment permis de reconnaître.
La Chapelle Laurent va achever son aménagement de bourg : carrefour et place, après la belle réalisation de la mairie. Les projets à venir concernent l’école et les logements locatifs en particulier, en plus du CPI bien sûr.
Nous avons pu ainsi échanger et débattre des biens de section, de l’urbanisme et des craintes autour du PLUI, de la compétence eau, de l’agriculture et de divers sujets locaux et nationaux qui permettent toujours de nouveaux éclairages riches et passionnants.
La rénovation des huisseries de la maison de retraite, les travaux au presbytère pour le transformer en gîte de groupe et les aménagements de l’abattoir municipal, sont les sujets d’actualité pour lesquelles la commune doit être accompagnée.
La question de l’abattoir : 2400 tonnes par an, est fondamentale pour toute la valorisation du porc en Châtaigneraie. Cet outil indispensable à tous les salaisoniers du secteur, est essentiel pour l’économie et doit figurer en bonne place dans les orientations économiques du futur CRTE par-delà l’aide au titre du plan de relance dédiée aux abattoirs.
La désaffection d’une partie du collège est un sujet de préoccupation qui doit encore faire l’objet d’échanges avec le Département. Je vais m’employer à les faciliter.
Laroquebrou, éligible au programme « Petites villes de demain », dispose d’un très beau potentiel patrimonial, touristique et de services qu’il faut encore conforter, notamment par un investissement en matière de restauration dont la commune a besoin.
Tout mon soutien à Laroquebrou !
Beaucoup de questions autour de la multitude de dispositifs et de procédures mis en place par l’Etat et par la Région pour soutenir les communes… pas toujours facile de s’y retrouver et de faire coïncider les financements. On a tenté d’éclairer dans l’échange ce sujet d’autant plus ardu que la commune ne dispose pas d’un staff administratif très étoffé.
Éligible au programme « Petites villes de demain », la commune doit monter son projet, en relation avec la CABA et les autres communes qui disposent de fonction de centralité, mais aussi en lien avec le CRTE. Une grande vigilance sera de mise quant aux moyens financiers réels pour les 26 communes cantaliennes éligibles à ce programme.
Après l’achèvement des travaux en cours, en particulier en traverse, le gros dossier de la commune est celui de l’enfance et de la petite enfance: école, accueil de loisirs, relais petite enfance. Au projet neuf qui devrait débuter en 2022, s’ajoute la rénovation énergétique du bâtiment ancien de l’école qui doit être soutenue par la DSIL dès 2021. Les aménagements des abords de la maison de santé restent aussi à réaliser.
Outre le renforcement de l’offre de services sur cette commune qui veut toujours rendre la vie plus agréable à ses habitants, la question de la mobilité constitue un sujet essentiel à traiter avec la CABA dans un équilibre communes / intercommunalité qui doit, là comme ailleurs, être réinventé.
C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de nouvelles relations sur le territoire avec les élus, plus confiantes, plus responsables, plus facilitatrices. La loi 4D doit nous y aider mais c’est surtout une nouvelle « République des territoires » qu’il nous faudra très vite inventer.