
Je suis intervenu en séance au Sénat dans le cadre du débat relatif au rapport d’avancement annuel (RAA) publié en 2025 pour la première fois, qui détaille les prévisions financières et les réformes envisagées pour garantir le respect de la trajectoire globale du PSMT.
La réforme du pacte de stabilité et de croissance (PSC) adoptée par les institutions européennes en 2024, prévoit en effet la réalisation par les États membres d’un plan budgétaire et structurel à moyen terme (PSMT) pour la période 2025-2029.
Étant concernée par une procédure de déficit excessif, la France doit veiller au respect de la trajectoire définie dans son PSMT.

Les réformes proposées par le Gouvernement en gage de crédibilisation du respect de la trajectoire du PSMT dans le rapport, apparaissent trop insuffisamment documentées et peu à même de garantir une consolidation à hauteur de 110 Md€.
Les propositions de réformes présentées dans le rapport apparaissent très vagues, sans chiffrage ni études d’impact financier, et peu à même de crédibiliser la démarche budgétaire générale.
L’urgence est donc aux réformes structurelles.
L’absence d’évocation d’une réelle réforme de l’Etat et de notre système social au sein du rapport interroge sur la volonté politique comme sur la capacité du Gouvernement à respecter la trajectoire nécessaire du PSMT.

J’ai fait 7 propositions de réformes de structures que vous pouvez retrouver sur mon site ou à travers mes précédentes publications. Elles visent à proposer des solutions et à prendre à témoin nos concitoyens. Car comme je l’ai rappelé en conclusion, ces débats nous épuisent tous. Chaque Français a bien compris la situation dans laquelle nous sommes et attend enfin, non plus des constats ou de la pédagogie, mais des actes justes et courageux.
Réformer, réformer enfin !