En déplacement à Chartres le 8 juillet, le premier ministre François Bayrou a présenté devant l’ensemble des préfets et secrétaires généraux des ministères la réforme de l’administration territoriale de l’Etat.Objectif : mettre le préfet de département au coeur de l’ensemble des décisions locales, en lui donnant du pouvoir sur les agences.
Je m’en réjouis, ces initiatives allant dans le sens des textes votés récemment au Sénat.
Le préfet rendra désormais notamment un avis préalable sur les implantations de tous les services ouverts au public dans son département en matière d’éducation (carte scolaire), de finances (réseau des finances publiques) et de santé (offre de soins). « Toute modification de la carte scolaire sera soumise au préfet pour avis préalable », précise-t-on au cabinet du Premier ministre.Ayant déjà saisi le Préfet du Cantal sur cette question au sujet de la carte scolaire en projet pour la rentrée de septembre 2025, sur la base des réponses que m’avait déjà apportées le Gouvernement lors du débat au Sénat, j’attends qu’il prenne ses responsabilités en revenant sur la carte inique et inacceptable qui est proposée au Cantal.Il suffit de prélever quelques postes qui ne sont pas devant élèves pour le faire sans remettre en cause les moyens en effectifs dont il dispose.
Ce serait un message clair permettant de rétablir la confiance avant d’ouvrir un dialogue constructif pour élaborer pour l’avenir un projet pédagogique territorial plurIannuel.
Il s’agit d’une question d’aménagement du territoire et pour tout dire de démocratie !Un espoir demeure encore !
Je compte sur le Préfet du Cantal Philippe Loos pour y répondre dans l’intérêt général. Je l’en remercie par avance.
