récession.
o Réduction de 3 000 emplois publics dès l’année prochaine (hors postes d’élèves-professeurs liés à la réforme de la formation des enseignants) ;
o Administrations et opérateurs vont anticiper dès à présent le non-remplacement d’1 fonctionnaire sur 3 partant à la retraite à compter de 2027.
o Réduction du train de vie de l’État et meilleure maîtrise du patrimoine de l’État
o Réorganisation des opérateurs de l’État via des réinternalisations ou des fusions. Leurs dépenses seront recentrées, 1 000 à 1 500 emplois seront supprimés en 2026. Certaines agences seront supprimées.
de la Nation.
o Le dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités appelé DILICO est reconduit.
o Les financements de l’État aux collectivités locales seront régulés, dans une année du cycle électoral où l’investissement local est habituellement moins fort.
o Une attention particulière sera portée aux collectivités les plus en difficulté avec un soutien exceptionnel de 300 millions d’euros apporté aux départements les plus en difficulté.
o En l’absence de mesures, les dépenses de santé augmenteront de 10 milliards d’euros dès l’année prochaine. Le plan propose donc limiter cette hausse de moitié et faire un effort d’économies de 5,5 milliards d’euros. Principales mesures :
o Responsabiliser les patients :
→ Augmentation des plafonds annuels des franchises et participations forfaitaires, ainsi que des montants payés sur les médicaments et sur les actes médicaux. Ce plafond va passer de 50 à 100 € par an.
→ Développement de la prévention, notamment par la
vaccination.
→ Mise au point définitive et tenue obligatoire du dossier médical partagé.
o Réforme des affections de longue durée (ALD) : dès 2026, une réforme en profondeur visant à sortir du remboursement intégral les médicaments sans lien avec l’affection déclarée ou à faible effet médical, et également à sortir de ce statut les patients dont
l’état de santé ne le justifie plus.
o Une plus grande efficience demandée à l’hôpital, notamment dans les achats, grâce à l’ambulatoire ainsi que dans les soins de ville.
o Réutilisation, après vérification, des dispositifs médicaux et médicalisés (fauteuils roulants, cannes…)
o Lutte contre l’explosion des arrêts maladie :
→ Dès 2026, reprise du travail sans obligation de visite médicale et pour les arrêts longs, avis de son médecin ou de son spécialiste.
→ Après négociation des partenaires sociaux, une réforme structurelle visant à responsabiliser les entreprises sur la prévention et les salariés contre les arrêts abusifs en intégrant la réforme des indemnités journalières.
C’est un geste massif, temporaire, demandé à tous et qui n’aura de sens que s’il est juste et que si chacun contribue à hauteur de ses moyens.
seront intégralement respectées.
o Niches fiscales et sociales :
→ Chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces et aux dispositifs arrivant à extinction.
→ L’abattement de 10 % pour le calcul de l’impôt sur le revenu, pour « frais professionnels » sur les pensions de retraites sera revu et transformé en forfait annuel, ce qui permettra de protéger davantage les petites retraites, de garantir un pouvoir d’achat inchangé aux retraites moyennes et de remettre dans le droit commun les retraites importantes.
o Un effort particulier à ceux qui ont la capacité de contribuer davantage :
→ Contribution de solidarité sur les plus hauts revenus
→ Adoption de mesures complémentaires pour lutter contre l’optimisation abusive des patrimoines non productifs.
Nous ne produisons pas assez et il n’y a aucune raison acceptable pour un tel retard. Nous devons réduire notre déficit commercial, ce qui passera par le renforcement de notre tissu productif et le soutien à nos entreprises, partout en France.
1. Le travail :
o Proposition de supprimer 2 jours fériés de manière générale et non optionnelle. Par exemple : le lundi de Pâques, qui n’a plus de signification religieuse, et le 8 Mai dans un mois rempli de ponts.
o Proposition dans les prochains jours de nouvelles négociations aux partenaires sociaux : assurance chômage, droit du travail pour améliorer
les conditions de travail pour tous, faciliter les
recrutements et augmenter la quantité de travail lorsque c’est possible.
o Création de l’allocation sociale unifiée (ASU), pour une solidarité plus lisible afin de donner la priorité au travail. En coordination avec les collectivités, projet de loi déposé au Parlement avant la fin de l’année.
o Réflexion sur la refondation du financement de notre modèle social, en cherchant d’autres bases que le travail (« bascule d’assiette »).
2. Allègement et simplification des procédures bureaucratiques :
o Dès cet été, en lien avec les acteurs du monde économique, élaboration d’une liste des simplifications ou des allègements de libertés qui seront nécessaires, utiles ou souhaitables.
o Proposition aux entreprises du principe suivant : plus de liberté, de simplification et de confiance contre moins de subventions.
o Adoption en septembre du projet de loi de simplification de la vie économique, comprenant notamment des allègements visant à faciliter l’implantation des projets industriels.
o Pour plus d’efficacité : de nouveaux textes de simplification seront proposés sans trêve, tout au long de l’année, par voie d’ordonnance, afin de lever les obstacles identifiés dans chaque secteur suivant leurs besoins spécifiques.
o Poursuite de l’agenda de simplification au niveau européen.
3. La compétitivité :
o L’énergie : la France dispose d’une énergie bon marché, abondante, souveraine et décarbonée. Nos industriels doivent bénéficier de ces atouts, et notamment de contrats de long terme compétitifs. C’est 500 000 emplois industriels qui sont en jeu. Les
discussions entre ces industriels et EDF avancent bien et doivent se poursuivre. Notre objectif : que chacune des entreprises qui le souhaite ait pu signer un contrat d’approvisionnement à long terme d’ici la fin de l’année, avec 30 TWh de contrats d’ici la fin
de l’année, soit près de 10 % de la production nucléaire.
La France allongera la durée de vie du parc nucléaire à 50 ans voire 60 ans.
La France relancera les investissements dans l’énergie hydraulique d’ici la fin de l’année.
o Des mesures pour favoriser le financement de notre économie : Un label européen pour l’investissement de long terme, Capital-risque : un outil puissant pour l’innovation et la croissance de nos entreprises.
4. Des mesures ciblées :
o Passage en revue de toutes les filières déficitaires : repérer les produits propices à une localisation de la fabrication sur le sol français. Soutien aux filières d’excellence. En associant les grandes entreprises et les pouvoirs publics locaux et nationaux, définition
et mise en œuvre de stratégies de filière.
o Des mesures pour l’innovation et sa diffusion dans les entreprises : Poursuivre notre effort d’investissement dans l’innovation via France 2030, notamment dans les secteurs de l’intelligence artificielle et du cyber, Plan « Osez l’IA » : on estime à 20 % le gain de productivité des entreprises, Plan « Filles et mathématiques » : pour encourager
l’orientation des femmes vers les sciences de l’ingénieur et du numérique.
o Des mesures pour que la commande publique profite davantage à notre économie : Réformer l’Union des groupements d’achats publics
(UGAP) et assouplir le cadre national, Changer les règles européennes pour mettre en place une
véritable préférence européenne pour permettre
d’acheter européen et soutenir notre industrie.
– davantage d’efforts et d’économies sur la dépense sociale (budget de la secu) et moins sur les collectivités qui concernent le quotidien de chacun sur nos territoires,
– davantage d’efforts de ceux qui ne travaillent pas ou n’ont pas travaillé et moins pour ceux qui travaillent (pas de retraite pour ceux qui n’ont jamais travaillé, jamais cotisé, et meilleur soutien aux petites retraites de ceux qui ont travaillé, suppression des allocations aux familles qui n’éduquent pas leurs enfants, sanctions financières fortes en direction de ceux qui nuisent au respect des règles et de l’autorité, et coûtent à la société par leurs incivilités, mise en œuvre immédiate de l’allocation unique qui doit correspondre au plus et de manière limité à 75% du revenu du travail…),
– limitation de nos budgets d’aide au développement, d’AME ou de toutes autres mesures qui assurent une solidarité lointaine quand nous n’avons plus les moyens d’une solidarité de proximité…
– simplification des procédures,
– limitation drastique des subventions aux entreprises en contrepartie de davantage de liberté et d’une fiscalité allégée,
– accroissement des actions de lutte contre la fraude et de réduction drastique des niches fiscales,
– décentralisation des procédures pour faire confiance au terrain et sortir de la présence de l’Etat hors des sujets régaliens…



