Par-delà les travaux qui peuvent être mis en œuvre pour mieux préparer la carte scolaire à l’avenir, j’ai tenté une dernière fois avant la rentrée prochaine d’infléchir la position du Gouvernement.En vain, le ministre de l’enseignement supérieur qui m’a répondu, faute de disponibilité de la ministre de l’éducation nationale qui a mieux à faire que de s’occuper de la ruralité, est venu lire une réponse convenue et toujours aussi éloignée des réalités de terrain.
Malgré les assurances données en début d’année par le Premier ministre, dont le cabinet ne répond plus à mes sollicitations, malgré le vote du maintien des postes au niveau national en 2025, malgré les engagements du dispositif France Ruralités, nous sommes aujourd’hui floués, victimes d’un mépris de « classe » d’une éducation nationale verticale, toute puissante et qui échappe à tout contrôle démocratique. Alors que les villes disposent de zones d’éducation prioritaire, la ruralité, le Cantal, sont oubliés.Les postes rendus dans le Cantal servent à mieux doter les zones d’éducation prioritaire de la ville de Clermont-Ferrand, ce qui est parfaitement inacceptable. Les chiffres le montrent :
– 145 élèves de moins dans le Cantal : 9 suppressions de postes (après que nous en ayons sauvé 2),
– 758 élèves de moins dans le Puy de Dôme : 1 suppression de poste !
Quel mépris !
La dernière possibilité de revoir cette décision inique, qui nie toute politique d’aménagement du territoire, est que le Préfet du Cantal que j’ai saisi fasse jouer son pouvoir de dérogation pour permettre une rentrée sereine et enfin l’ouverture d’un dialogue confiant pour l’avenir, car nous savons bien que des ajustements sont nécessaires, mais pas comme ça !J’attends sa réponse.
Si aucune inflexion n’est apportée, il est clair que j’en tirerai les conséquences qui s’imposent. Le parlementaire du Cantal que je suis ne pourra plus apporter sa voix à un gouvernement aussi méprisant.
Retrouvez mon intervention et la réponse du ministre 
