Plusieurs actions existent déjà et doivent être confirmées et amplifiées tant que nous aurons un déficit de professionnels de santé (à savoir jusqu’en 2029).
J’ai souhaité partager ici les 4 axes de propositions que nous allons maintenant traduire dans une proposition de loi :
– Reformant les épreuves classantes nationales : liberté de choix pour le 1er tiers du classement, régionalisation pour des 2/3 suivants.
– Continuant à créer des antennes universitaires délocalisées dans les territoires.
– Faisant en sorte que le docteur junior fasse son stage systématiquement en zone sous-dense.
– Réformer le parcours d’accès spécifiques santé (PASS).
– Faciliter les passerelles pour le passage en études de médecine d’étudiants venant d’autres professions de santé.
– Former plus de maîtres de stage et de professeurs d’université de médecine générale.
– S’assurer de la mise en place de « médecin accueillant » pour répondre au manque de maîtres de stage.
– Autoriser les étudiants français, inscrits en études de médecine dans l’UE, à intégrer le cursus français à partir de l’internat.
– Faciliter l’installation des médecins français ayant un diplôme européen.
– le développement des cabinets secondaires,
– la facilitation de l’exercice des praticiens à diplôme hors UE (PADHUE) en simplifiant leur recrutement et leur intégration.
– Réduire le nombre des certificats médicaux inutiles,
Inscrire dans la convention médicale un dispositif incitatif si le médecin développe l’usage du numérique ou est assisté en équipe,
– Former plus d’IPA
– Développer le partage de compétences vers d’autres professionnels (infirmiers, pharmaciens)
– Améliorer la rémunération des infirmières dans les territoires ruraux.
À suivre …



