🔴 Temps de partage et d’échanges avec les coopératives laitières du Cantal.
🔺À l’invitation de la Fédération des coopératives laitières du Cantal, j’ai participé avec mes collègues parlementaires et le Président du Conseil départemental à un temps d’échange technique et politique sur les enjeux qui les mobilisent et les projets qu’elles portent pour la filière.
🔺Regroupant les 6 coopératives qui composent la Fédération : SODIAAL, Altitude (Volcalis), Fromagerie des Monts du Cantal, Saint-Bonnet-de-Salers, Neuveglise, Paulhac, la Fédération se réunit désormais régulièrement pour activer des leviers de développement. Collectant 241 millions de litres de lait sur les 303 que produit le Cantal, regroupant 807 des 1144 producteurs, transformant 229 des 300 millions de litres de lait transformés, employant plus de 620 salariés, elles sont confrontées à la baisse de la collecte (-3% par an au cours de ces dernières années avec une stabilisation en 2025), et des producteurs (-5 à -6% par an, même si c’est plutôt moins qu’ailleurs…), elles nous ont sensibilisés sur 5 sujets essentiels :
📍Le projet Ferments15 : un projet conduit avec l’INRAe pour définir les nouveaux usages des ferments et des micro-organismes en anticipant de futurs projets,
📍Le lait de montagne : relance de l’action de l’association Altitude pour valoriser les produits de montagne (lait et autre) pour en faire une mention valorisante reconnue par l’Etat pour fixer nos productions en montagne par delà les AOP qui ne représentent que 30% du lait produit en montagne,
📍Le renouvellement des générations : mesures économiques et sociales et volet RH à travers le fonds collectif « Avenir lait »,
📍Les AOP : face à la baisse des volumes (plus que 12.000 tonnes pour le Cantal par exemple) et la volonté de s’appuyer sur le lait cru, cette politique publique d’aménagement du territoire qui ne coûte rien, doit être renforcée notamment au titre des actions de promotion,
📍Le CIF et la Maison du Cantal : communication et ancrage doivent être renforcés avec la nouvelle gouvernance du CIF permettant un travail technique et des avancées quant à la réalisation (enfin) d’un projet de lieu physique de valorisation de notre production.
🔺Nos interlocuteurs ont aussi insisté à raison que la nécessaire sanctuarisation de la matière première agricole et le caractère non négociable du prix des produits. À ce titre, l’application d’Egalim est essentielle avec le respect de la date butoir, de la transparence et l’exercice des contrôles. Il convient notamment d’être particulièrement vigilant dans les négociations sur les prix avec seulement 5 centrales d’achat désormais en France et en Europe qui représentent 80% de ce qui se retrouve dans nos assiettes.
❗️Une bonne nouvelle en perpective partagée en marge de cet échange par les représentants de SODIAAL avec le retour de la crème du pays vert pour bientôt sur nos étals!
🔺 Merci pour cette initiative qui a permis de mieux mesurer certains enjeux et de conforter la perception de la place du secteur coopératif pour la filière lait dans le Cantal et plus largement pour le Cantal dans son entièreté.







