L’indigence totale de la ministre de l’éducation nationale est confirmée

Je reçois ce matin par mail le courrier, non daté (!), de réponse de Mme Borne à mon interpellation suite à l’annonce de la suppression de 11 postes dans les écoles cantaliennes. Toujours les mêmes arguments quantitatifs inacceptables et erronés, l’affirmation idéologique d’un soutien à l’école inclusive au détriment de l’école rurale, la même vision dogmatique verticale pleine de certitudes …

La réaffirmation de mensonges ne fait pas une vérité.

NON Madame la ministre il n’y a aucune concertation sur le terrain avec les élus locaux. Le Maire de Jussac par exemple qui voit un poste supprimé dans son école n’a même pas eu un contact avec la Dasen.

NON l’observatoire des dynamiques rurales n’existe pas et donc ne fonctionne pas. Il y une différence fondamentale entre délivrer une information descendante et organiser un véritable dialogue. Pour cela il faut du temps et donner un cadre pluriannuel à la carte scolaire.

NON le dialogue n’est pas nourri avec le Préfet, ni au sein d’une instance, le CDEN qui ne sert à rien, qui n’écoute rien, qui ne modifie rien. L’administration de l’éducation nationale ne répond à aucune logique territoriale et ne relève pas de l’autorité du préfet.

NON Madame la ministre, je n’attends pas de vous que vous renvoyez le soin de répondre à un recteur d’académie qui ne répond jamais à nos sollicitations, victime d’un tropisme clermontois qui l’amène à supprimer 11 postes dans le Cantal qui perdra 145 élèves à la rentrée et 1 poste dans le Puy de Dôme qui perdra presque 800 élèves !

NON il n’y a définitivement rien à attendre de cette administration coupée du monde réel, méprisante pour tous les acteurs du territoires : élus, enseignants, parents et surtout élèves !

OUI il n’y a qu’une équation simple à appliquer : 0 = 0 : aucune suppression de postes à l’échelle nationale, c’est aucune suppression nette de postes dans nos départements.

J’attends et espère encore un sursaut politique du Premier ministre pour qu’il rende un arbitrage politique de cohérence entre ce qui est voté à Paris et ce qui est appliqué sur le terrain.

Mais je commence sérieusement à en douter tant le mépris règne au sein d’une bureaucratie qui semble avoir définitivement échappé au pilotage politique. L’éducation nationale en est visiblement le plus bel exemple !