Des cantaliens mobilisés pour faire vivre le débat politique autour de Laurent Wauquiez

Dans le cadre des élections internes au parti « Les Républicains », mais dont chacun voit bien la portée plus large pour notre pays, la réunion publique qu’a tenue Laurent Wauquiez à Vic-sur-Cère a rassemblé plus de 300 personnes venues des 4 coins du Cantal.

Rappelant sa grande proximité avec le Cantal et l’attention qu’il lui a toujours réservé, il a énoncé les enjeux qui le mobilisent pour le parti, pour la droite et pour la France. Puis il a décliné des propositions pragmatiques et de bon sens pour renouer avec la capacité d’agir : réformer les cours suprêmes, réduire les autorités administratives indépendantes et sortir du financement d’associations qui défendent avec l’argent public des positions minoritaires contre la majorité démocratique. Les exemples des dérives et des coûts liés à ces trois composantes qui minent l’action publique et la démocratie ne manquent pas.

Il a ensuite décliné les deux pieds à partir desquels il sera possible de reconstruire et de proposer un projet : le respect sous toutes ses formes et le travail qui doit être reconnu et récompensé. Ce sont les deux piliers qui permettront de reconstruire pour redonner confiance et espoir aux jeunes en particulier pour relever les défis considérables auxquels notre pays est confronté tant sur notre sol, qu’en Europe et dans le monde où notre parole ne porte plus. La situation internationale actuelle l’illustre parfaitement et inquiète tant on peut avoir le sentiment qu’on se prépare davantage à la guerre qu’à la paix et tant notre faiblesse vis à vis de l’Algerie nuit à la crédibilité de la parole publique.

Avec les valeurs du gaullisme qui s’adressent à tous, de l’agriculteur au chef d’entreprise, de l’ouvrier au cadre, de l’infirmière à l’enseignant… et à partir du socle pompidolien qui parle aux cantaliens et par-delà aux français, Laurent Wauquiez est un des rares qui puisse dénouer le fameux Noeud Gordien que Georges Pompidou avait si bien identifié. Le trancher nécessite courage, détermination, justice sociale, promesse tenue d’une meilleure situation pour ceux qui travaillent ou ont travaillé ou sont sur le point de s’engager dans la vie active !

Le débat politique doit vivre dans notre pays pour rendre à notre démocratie son dynamisme et préparer les réformes indispensables dont nous avons besoin et auxquelles la période actuelle ne permet pas de répondre.

Le débat national autour de la dépense, du pouvoir d’achat, de la sécurité, de l’immigration, de la liberté, de la place de l’Europe … doit vivre avec un objectif de renouer avec la puissance.

Pour ma part, je défends l’idée que nous devons articuler des réponses autour de trois défis majeurs : la démographie, l’innovation et la souveraineté, en se fixant comme seule priorité « la jeunesse ».