❗️Un rendez-vous disruptif qui fait du bien avec Jean-Louis Borloo.
🔜 À l’invitation du Journal des départements j’ai participé en marge d’une journée active au Sénat à un temps d’échanges autour de Jean-Louis BORLOO, Ancien Ministre d’État, Ancien Député, sur le thème : « Le fédéralisme à la française : urgence ! ».
Ces propos font du bien dans un moment de marasme et d’impuissance publique où notre pays semble avancer comme « un canard sans tête » !
🔜 « Fasciné par la paralysie et la vitalité du pays, et plein d’espoir, » tels ont été les premiers mots de Jean-Louis Borloo qui a décidé de sortir de sa retraite de 10 ans tant il est inquiet par la situation de notre pays et la nécessité de tout rebaser en sollicitant nos concitoyens sur une nouvelle organisation du pays. Précisant qu’il n’est candidat à rien mais qu’il ne saurait se taire au moment où le pays sombre, il en appelle au Sénat, aux Maires, pour bousculer le système.
🔜 « Tout va mal ! Et les chiffres du déficit sont même flatteurs par rapport à la situation du pays ! » L’indice de développement humain de l’ONU fait passer la France du 2ème au 30ème rang en 15 ans !
🔜 Le problème, c’est ce qui amène à notre déficit. C’est la mythologie de l’Etat centralisé. L’Etat s’occupe de tout alors qu’aucune organisation au monde est autant désorganisée que l’Etat. L’Etat central ne vit plus que de la norme et il est impossible de le réformer avec ceux qui sont aujourd’hui dedans : « Celui qui est dans le fleuve ne voit plus le fleuve ! » Il ajoute même « qu’il relève du miracle qu’on soit encore en forme ! » Je pense que cela tient surtout aux femmes et aux hommes dans les entreprises, les organisations publiques, les collectivités, les associations … qui tiennent encore le pays.
🔜 La culture du contrôle nuit au pays qui ne sait plus mobiliser les bonnes ressources. D’où la nécessité de faire respirer le pays et pour cela de faire un véritable choix pour réorganiser le pays :
– soit un État central qui pilote tout,
– soit un État fédéral avec un pouvoir normatif donné aux « provinces » émanation des Maires.
🔜 Jean-Louis Borloo propose pour faire respirer le pays de supprimer les contrôleurs, les « fermiers généraux » et de casser le système.
« Le problème de la France n’est pas un problème de Gouvernement mais de Gouvernance » ❗️
Il propose comme priorité de s’occuper de la jeunesse dont la situation est très préoccupante et constitue une véritable « bombe à retardement ». Je partage pleinement cette inquiétude.
🔜 Jean-Louis Borloo propose de demander l’avis des Français pour sortir de la « monarchie administrative » et du « mépris de classe ». Il insiste sur le fait qu’on ne saurait se permettre une présidentielle qui ne serve à rien. Il faut donc préalablement mettre en place une équipe de redressement avec des personnes qui savent gérer la complexité pour « refaire nation » et « libérer les provinces ». Donc oui, dit-il : « parlons du grand soir ! »
Il propose ainsi de supprimer 600.000 lois et décrets et de transférer aux « provinces » issues d’une Assemblée générale des Maires le soin d’adapter à leurs territoires le cadre d’action en dehors des questions régaliennes qui resteraient gérer au niveau de l’Etat.
🔜 Même si des nuances sont sans doute à apporter, il n’en demeure pas moins que cette parole forte mérite d’être entendue. Je partage la nécessité de « renverser la table » avant qu’il ne soit trop tard et d’accorder une priorité à la jeunesse.
L’idée d’un referendum sur l’organisation de notre pays me semble le meilleur moyen de déclencher un électrochoc et de « sortir du fleuve » !
Pour cela il faudra accepter de sortir des dogmes d’égalité et de précaution, mais l’hybridation de notre système n’est plus viable.
