🚸 Sauvons nos écoles rurales !
‼️Malgré les votes aux parlements, malgré les engagements du Gouvernement, malgré les nouveaux pouvoirs dérogatoires accordés aux Prefets… rien de change!
La rentrée des classes de lundi prochain, après celle de l’année dernière et avant celle de l’année prochaine annoncée déjà comme pire!, marquera la fermeture de trop nombreuses classes dans le Cantal comme partout dans la ruralité française!!!! : Saint-Paul-des-Landes, Mauriac, Ydes, Crandelles, Vic-sur- Cère, Murat, Laroquebrou, Neussargues Moissac, Raulhac …
Après une rentrée 2024 delà catastrophique, celle-ci est d’autant plus inadmissible qu’aucun poste n’est supprimé au niveau national alors que la démographie scolaire est en baisse partout en France, permettant enfin de reconsidérer la qualité de l’enseignement en milieu rural !
❗️Nos écoles sont bien plus que des salles de classe : elles sont le cœur battant de nos villages, garantes de la vie communale et de l’équilibre démographique dans nos territoires.
👉 Je me suis battu, avec d’autres, pour demander de réviser la carte scolaire inique, rejetée à l’unanimité du CDEN, et qui pourtant va s’appliquer dès lundi dans le Cantal. Cette administration qui échappe à tout contrôle démocratique, à toute autorité, démembre notre pays, condamne nos territoires, fait le lit des populistes !
👉 Je constate mon échec à inflechir la moindre décision d’une ministre de l’éducation nationale qui préfère consacrer son énergie à la prise en compte du wokisme et à imposer l’IA en lieu et place des enseignants, plutôt qu’à pendre en compte l’intérêt de l’enfant et des familles, le respect des élus locaux…
👉 J’avais donc demandé au Préfet du Cantal de faire usage de son pouvoir dérogatoire pour s’opposer à ces fermetures. Il vient de m’avouer son impuissance et son incapacité à agir face au « Mammouth » !
Voilà ce qu’est la France :
– le Premier ministre m’a menti, lui qui avait pris l’engagement d’infléchir la carte scolaire,
– la ministre de l’éducation national ne sait répondre que par le chiffre du taux d’encadrement et méprise les élus,
– l’administration de l’éducation nationale (recteur et directrice départementale) privilégie le Puy de Dôme et le dédoublement des classes dans les banlieues enflammées, et ignore les réalités locales,
– le préfet avoue son impuissance.
😠La carte scolaire ne peut plus être appliquée mécaniquement, annuellement, sans tenir compte de la réalité des communes rurales.
👉 Défendre une école, c’est défendre une dynamique territoriale et une cohésion sociale.
👉 ❗️J’en appelle à une lecture plus humaine et plus territorialisée des enjeux éducatifs et invite l’Éducation nationale à tenir enfin compte de la réalité des communes concernées, du temps de transport, de l’aménagement du territoire, de l’offre de service locale. Dans la ruralité, la fermeture d’une classe signifie un recul irréversible.
👉 Le préfet, à travers ses pouvoirs élargis, doit pouvoir devenir l’interlocuteur de la cohésion sociale locale, et non le simple relais d’une décision administrative uniforme.
‼️Dans ce cadre, dans un calendrier de la provocation, il est clair que je ne pouvais participer ce vendredi, veille d’une rentrée scolaire marquée par plus de 10 fermetures de classes dans le Cantal, alors que nous perdons bien moins d’élèves que d’autres, et que le Puy de Dôme en particulier, au théâtre qu’est « l’observatoire des dynamiques rurales » !!!!
On voit ce que cet instance inutile a produit jusqu’alors : un paravent permettant d’affirmer que l’on a consulté !
❗️Bien sûr que nous devrons contribuer à construire la carte scolaire de demain ! Mais le préalable est le respect des élus locaux, pour renouer avec la confiance.
Nous avions obtenu l’engagement d’un moratoire de 3 ans pour travailler, sans suppression de postes dans l’intervalle : celui-ci n’est pas respecté, par celle-là même qui l’avait annoncé (la sinistre Mme Borne!). Tant que cette engagement ne sera pas tenu, il n’est pas possible de travailler sereinement en responsabilité !
Débattre de l’avenir quand on assassine plus de 10 classes est une humiliation supplémentaire !



