Merci pour cette initiative et la forte mobilisation des élus cantaliens qui y ont répondu.
Autant de sujets qui connaissent déjà des prises en compte au titre de textes adoptés au Sénat en première lecture ou qui vont faire l’objet d’une nouvel proposition de loi à l’issue des travaux de la délégation.
Le pouvoir de dérogation du Préfet, qui vient de faire l’objet d’avancées au niveau du Sénat, pourrait offrir de vraies perspectives d’assouplissement et d’adaptation au contexte local. Nous militons pour son renforcement notamment en faisant du Préfet le délégué départemental des Agences.
Dans l’attente, il convient de changer la forme des relations actuelles entre les élus et l’éducation nationale pour renouer avec la confiance et une vision pluriannuelle à partir d’une situation stabilisée, mais aussi prendre en compte les réalités locales qui englobent le transport, les travaux réalisés dans les écoles,… et surtout qui reconnaissent la nécessité d’investir au service de la jeunesse de nos territoires ruraux.
Nous ne pouvons accepter le marché de dupe qui nous a été imposé cette année : aucune suppression de postes au niveau national et 11 suppressions dans le Cantal ! On peut encore y revenir dessus. Et quoiqu’il en soit nous pourrons plus l’accepter pour l’avenir, nous engageant collectivement à ne pas voter un budget qui le prévoirait !
J’ai aussi rappelé les PPL déjà déposées et qui pourraient être réintroduites dans les travaux de la délégation sur les Biens de section et l’indivision successorale par exemple. De même, la démarche engagée pour s’exonérer de la loi littoral sur nos territoires (grands lacs) doit obtenir des réponses.
Une circulaire a déjà dû être adressée par le ministère en direction des Agences de l’eau pour respecter le nouveau cadre législatif laissant la liberté aux communes de s’organiser comme elle l’étendent sans renoncer aux mutualisations. Nous y veillerons.
Enfin, concernant la carte scolaire, j’ai demandé, par delà les évolutions à venir pour les années prochaines, au Préfet de faire valoir d’ores et déjà son pouvoir de dérogation pour infléchir la carte scolaire de rentrée, unanimement rejetée en CDEN, comme il en a déjà le pouvoir, comme me l’a indiqué le ministre au banc du gouvernement la semaine dernière au Sénat.



